G5 Sahel: la quête de financements

La France a entamé hier des négociations au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour un appui financier à la nouvelle force antiterroriste.

 

Après l’ouverture en septembre dernier de son quartier général à Savaré au centre du Mali, la force conjointe G5 Sahel tarde à être opérationnelle sur le terrain. Principale raison de ce retard : le nerf de la guerre qui tarde toujours à tomber. En compagnie du président français, Emmanuel Macron, les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont tenu une réunion à New-York en marge de la 72e Assemblée générale des Nations unies pour multiplier les contacts et lancer un appel de fonds. Mais, les bailleurs tardent toujours à se bousculer pour apporter leur soutien à cette force mixte créée pour combattre le terrorisme et les différents trafics dans le Sahel.
Face à cette difficulté, la France qui se trouve déjà aux avant-postes de la guerre contre la nébuleuse terroriste dans la région à travers la force Barkhane, s’est saisie du dossier qu’elle a porté devant le Conseil de sécurité. La réunion d’hier a permis à Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, de tenter de convaincre les Etats-Unis à mettre la main dans la poche. Alors que Paris cherche à obtenir l’aide logistique et financière de l’ONU, les Etats-Unis se montrent plutôt opposés. Au sein de la mission américaine &ag...

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