Occident: le gendarme et la cible

 Les Occidentaux sont  particulièrement visés par les terroristes auxquels ils donnent une réplique conséquente.

La  menace
Cela fait des décennies que l’Occident fait face au terrorisme.  Des divergences idéologiques et religieuses  en ont  fait  la cible  d’extrémistes de tous bords.  Mais très vite, le phénomène s’est cantonné en une guerre de civilisation entre  l’Occident essentiellement chrétienne et des extrémistes musulmans. Ce sont en effet ces derniers qui constituent l’essentiel de  la menace qui pèse sur les intérêts occidentaux aux quatre coins du globe.  Car, il faut relever que le péril terrorisme n’est pas circonscrit à un territoire, mais  partout où des intérêts occidentaux sont effectifs. Dans leur croisade contre l’Occident, les terroristes cherchent sans cesse à marquer les esprits  par  leurs actes. Et la violence aveugle qui s’en suit a culminé avec les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis qui ont fait plusieurs milliers de morts et qui ont constitué une véritable déclaration de guerre. Certes avant 2001, il y  avait déjà eu des attentats terroristes, mais jamais de cette envergure- là. Les attentats de 2001 ont révélé la nébuleuse terroriste Al Qaida d’Oussama Ben Laden. Depuis lors, le « syndicat du crime » a vu émerger  Daech, AQMI, AQPA, Al Nosra, etc. Et de Londres à New York, de Paris à Berlin, de Madrid à Bruxelles, les terroristes frappent.


Les  moyens
Chaque fois qu’un pays a été  frappé, les autorités ont pris les mesures nécessaires pour apporter une riposte conséquente. C’est ainsi que  quelques semaines seulement après les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis,  le 7 octobre 2001, avait lieu la première frappe américaine en Afghanistan, fief supposé des terroristes d’Al Qaida. La traque de son chef, Oussama Ben Laden a été méthodique et a abouti 10 ans plus tard en 2011 à son élimination physique. En France, les attentats de Paris, au Bataclan en 2015 ont donné lieu à une chasse à l’homme de quelques jours qui a permis pour l’essentiel d’éliminer les suspects, ou de les arrêter. Du reste, rarement, les auteurs des attentats n’ont échappé aux représailles. Certains sont bien restés hors d’atteinte pendant de longs mois, mais ils ont fini par être neutralisés. Pour obtenir ces résultats, les gouvernements ne lésinent pas sur les moyens et toutes les forces vives du pays sont généralement mises à contribution. Au cours des 15 dernières années l’Occident a dépensé des milliards de dollars dans la lutte contre le djihadisme global.


La mobilisation
Face au terrorisme, un élan de solidarité  naturelle est constant entre les  principales capitales occidentales. Elles  n’hésitent pas à faire fi de leurs divergences politiques, de leurs convictions idéologiques, ou de leurs intérêts économiques  pour juguler ensemble  la menace.  Généralement tous les mécanismes de coopération policière et judiciaire sont mis en branle pour traquer les terroristes. A une échelle plus large,  peuvent se constituer de véritables coalitions face à un ennemi commun.  En  septembre 2014,  les Etats-Unis ont mis en place une coalition qui  compte une soixantaine de  pays, dont une quinzaine prennent part aux frappes en Syrie et en Irak contre, les terroristes de l’Etat islamique. Depuis l’engagement de la coalition, des  milliers de frappe s ont visé  des  camps de Daech. Et cette organisation terroriste est aujourd’hui sérieusement affaiblie. Pour venir à bout de Daech, la mobilisation a ét&eac...

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