Le récent séjour du président tanzanien, John Magufuli, en Ouganda replace le parachèvement des efforts de restauration de la peur au Burundi au centre des préoccupations des chefs d’Etat de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est.
On sait qu’à la suite du déclenchement de la crise burundaise en 2015 du fait de la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat jugé illégitime par l’opposition, les chefs d’Etat de la sous-région ont mis sur pied un comité chargé d’œuvrer pour la résolution de cette crise sous la direction du chef de l’Etat ougandais, Yoweri Museveni et la facilitation de l’ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa. Certes, les violences ayant ponctué ce conflit se sont soldées par 1 200 morts et 400 000 déplacés entre avril 2015 et mai 2017. Cependant, la tension qui prévalait il y a quelques mois a cédé la place à une relative accalmie. Des dizaines de Burundais qui avaient trouvé refuge en Tanzanie lors de la période critique sont rentrés chez eux tandis que d’autres continuent de rentrer, selon le président John Magufuli .
Les dirigeants est-africains estiment donc qu’il vaut mieux intensifier les efforts de paix dans l’espoir de dénouer la crise burundaise au lieu d’ouvrir un autre front . De ce point de vue, ils critiquent l’ouverture d’une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur des crimes présumés contre l’humanité commis au...
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