Le rapport publié, avant-hier, par la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO), n’est guère surprenant. Ce document révèle notamment que 44 millions d’électeurs sont déjà inscrits sur les listes électorales de la République démocratique du Congo. Il montre également que les agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été globalement bien formés et que le matériel électoral est progressivement distribué. Quelques insuffisances sont cependant relevées. Entre autres, l’absence d’un chronogramme précis du processus électoral, la présence de doublons dans le fichier électoral et des inscriptions d’électeurs sans cartes d’identité valables.
Autant ce rapport symbolise le retour de la CENCO dans son rôle de médiateur de la crise politique congolaise, autant il dévoile les efforts à fournir pour conduire ce processus électoral à bon port. Les Congolais n’ont pas oublié que le 31 décembre 2016, le gouvernement et l’opposition avaient signé un accord de sortie de crise sous la médiation de la CENCO. L’accord de la Saint-Sylvestre prévoyait notamment la nomination d’un Premier ministre de transition, la désignation d’un président du Conseil national de suivi de l’accord de sortie de crise et l’organisation des élections avant la fin de l’année 2017.
Les deux parties n’ont pu accorder leurs violons sur aucun de ces points. A telle enseigne que la mise en œuvre...
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