Guinée: les enseignants suspendent leur grève

Leur syndicat a été invité par le parquet de Conakry à poursuivre les pourparlers avec le gouvernement.

Le calme est de retour dans la capitale guinéenne après plus d’une semaine de grève émaillée de manifestations violentes qui ont fait deux morts. A l’appel du parquet de Kaloum (centre administratif de Conakry), les membres du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEG) a suspendu son mot d’ordre de grève.

Les quatre membres de ce mouvement syndical ont été relaxés au terme de deux jours de détention, suite à une plainte du ministre de l’Education nationale, Ibrahima Kalil Konaté. Le ministre de la Justice, Cheick Sako, a qualifié cette grève de « sauvage » et d’« illégale» parce que lancée sans avoir fait l’objet du préavis prévu par la loi.

Du côté des syndicalistes, l’on dit grever pour la bonne cause, conformément à la loi. « Nous nous battons pour l'amélioration de nos conditions de vie, ce qui n'est pas un crime. Nous sommes des syndicalistes et notre action est garantie par la Constitution, qu'il dise ce qu'il veut », a lancé Aboubacar Kaba, porte-parole des syndicalistes.

En effet, les membres de la SLEG ont entamé un mouvement de grève pour réclamer au gouvernement une amélioration des conditions de travail notamment une hausse...