
Narcisse Mouelle Kombi a répondu à la préoccupation du sénateur Jean-Baptiste Baskouda, au sujet de l’absence de ce groupe du Nord Cameroun du discours officiel.
Les pygmées Baka, les Bororos et les populations venant de Bimbia semblent assez présents dans le discours des médias. Ce constat est dressé par le sénateur Jean-Baptiste Baskouda qui s’offusque de ce que le « peuple Kirdi » soit occulté du discours officiel. A cet effet, le sénateur de l’Extrême-Nord a interpellé le ministre des Arts et de la Culture (MINAC).
Jeudi 23 novembre dernier, Narcisse Mouelle Kombi a apporté une réponse aux préoccupations soulevées.
C’était lors d’une séance de questions orales aux membres du gouvernement présidée par Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat.
De la réponse du ministre, on apprendra que les personnes appartenant à ce groupe s’étendent de Garoua à Mora. Par ailleurs, le mot «kirdi» a été popularisé par le pouvoir colonial français basé au Tchad, par opposition aux Peuhls.
Dans l’étymologie, ce terme se rapproche du mot « kurde », pour désigner des populations qui se définissent comme non islamisées, ne rentrant pas dans un monde qui se veut homogène. «Nous nous abstenons de dire le peuple Kirdi, Bassa, Beti ou Bamiléké parce que du point de vue constitutionnel, on ne parle que du peuple camerounais », a indiqué le MINAC. D’après lui, un peuple, c’est au moins une souveraineté permanent...
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