Le nouveau mandat du président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est placé sous les signes de la relance économique, de la prospérité et de la réconciliation nationale.
Le choix du président réélu coule de source. Puisqu’on sait que la crise postélectorale a perturbé l’économie nationale et divisé les Kenyans. Cette crise a pris une ampleur telle qu’elle s’est déjà soldée par 56 morts. Les Kenyans n’ont pas oublié que le leader de l’opposition, Raila Odinga, ayant boycotté le scrutin présidentiel du 26 octobre à cause de réformes jugées insuffisantes, a décidé de ne pas reconnaître la réélection du chef de l’Etat Kenyan. De même, Raila Odinga a lancé une campagne de désobéissance civile destinée à saper davantage les bases de l’économie. Chez les partisans du leader de l’opposition parmi lesquels des membres de l’ethnie Luo à laquelle appartient Raila Odinga, la crise postélectorale a renforcé le sentiment d’avoir été déclassé, discriminé et laissé pour compte depuis l’indépendance du pays en 1963 par rapport à l’ethnie Kikuyu de Uhuru Kenyatta, qui a donné au Kenya trois de ses quatre présidents.
Le chef de l’Etat Kenyan pense cependant surmonter ces obstacles en consacrant son temps et son énergie à construire des ponts, à unifier et à apporter la prospérité à tous les Kenyans. La volonté de r&eacut...
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