Lutte contre Boko Haram: l’apport des services de renseignement

Les cinq pays membres de l’Unité régionale de fusion du renseignement (RIFU) sont réunis à Yaoundé depuis hier pour améliorer la stratégie à adopter contre la menace terroriste.

Boko Haram est fragilisé. Du Nigéria au Cameroun, en passant par le Tchad, la secte terroriste subit des pertes considérables depuis quelques années. Cela est le fruit de la synergie entre les services de renseignement de cinq pays (Bénin, Cameroun, Niger, Nigéria et Tchad).

Réunis autour de l’Unité régionale de fusion du renseignement (RIFU), des délégations venues de ces pays font le point de leurs activités depuis hier à Yaoundé.

C’est dans le cadre de la sixième réunion ordinaire du comité de gestion de la RIFU, présidée par Léopold Maxime Eko Eko, directeur général de la recherche extérieure (DGRE), porte-voix du représentant personnel du chef de l’Etat. Le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a également pris part à l’ouverture des travaux.

Dans son allocution, Léopold Maxime Eko Eko a relevé qu’aujourd’hui, les offensives de Boko Haram se résument à une succession d’embuscades et d’attentats-suicides, ainsi que des attaques visant les positions isolées des forces armées.

De plus, « on observe une série de défections dans les rangs de ce groupe terroriste dont plusieurs chefs ont perdu le contrôle des combattants, affamés et démoralisés », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il a pris en compte la reconfiguration géographique de la menace terroriste globale, avec le groupe Etat islamique quasiment chassé d’Irak et de Syrie, avec un probable transfert de combattants étrangers et prédicateurs djihadistes vers le Sahara et le Sahel.

« Cette situat...

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