Une thérapie de choc

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Face à la cruauté de l’esclavage, l’option de  vider les centres de détention et de rapatrier les migrants, sur une base volontaire, dans leurs pays ou dans les pays tiers mérite d’être saluée.  Emanant de l’Organisation internationale des migrations (OIM) cette option est censée décourager les pratiques abjectes des esclavagistes.

 La relance de la lutte contre l’esclavage s’impose comme une nécessité impérieuse avec la diffusion récente par la chaîne de télévision américaine Cable News Network (CNN) d’un document montrant la vente aux enchères des migrants africains en Libye. Il est clair que la diffusion de ce document n’est que la partie visible de l’iceberg.

Car plus de 17000 migrants, majoritairement africains, sont encore officiellement détenus dans trente centres gérés par le gouvernement libyen selon l’Organisation des Nations unies (ONU). Beaucoup d’autres migrants seraient encore incarcérés  par des trafiquants des réseaux d’esclavagistes appelés passeurs.
 Les actes ignobles observés en Libye attestent de la résurgence de l’esclavage. Ils confirment également que la traite des êtres humains est encore pratiquée à ciel ouvert et sous des formes insidieuses pour assouvir des appétits infâmes et des exigences diaboliques. Sans aucun doute, il serait également  utile de fermer ces centres de détention des esclaves et mettre hors d’état de nuire leurs commandi...

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