Joseph Beti Assomo:

Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.

« Nous nous sommes réunis sur très hautes instructions de Monsieur le président de la République, chef des armées. Nous n’étions pas là pour disserter ou philosopher sur les menaces sécuritaires auxquelles notre pays et nos armées doivent faire face.

Nous étions réunis à la suite de la déclaration de Monsieur le président de la République, chef des armées jeudi 30 novembre 2017 à son retour d’Abidjan où il a participé au Sommet Union africaine-Union européenne.

L’engagement du président de la République a été abondamment relayé. Le chef de l’Etat a tenu à rassurer l’opinion nationale que toutes les dispositions étaient prises pour mettre hors d’état de nuire ces criminels et faire en sorte que « la paix et la sécurité soient sauvegardées sur toute l’étendue du territoire national ».

Il s’agit d’une déclaration suffisamment claire. Il nous appartenait aujourd’hui d’arrêter les mesures de mise en œuvre concrète et immédiate de cet engagement du chef des armées.

Ceci sans état d’âme. Naturellement, il n’est pas question de dire ici ce qui a été arrêté. Mais je voudrais souligner qu’il y a des mesures qui seront mises en œuvre immédiatement, et le processus va se poursuivre jusqu’à ce que cette situation incommode que nous vivons soit éradiquée.

Les forces de défense et de sécurité ont perdu des hommes dans des conditions particulièrement tragiques, voire épouvantables.

Certains sont tombés sous les balles des ennemis, tandis que d’autres ont été égorgés dans des conditions inacceptables. Nous avons une armée républicaine, dont le professionnalisme es...

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