Citoyens à part entière

Regard

A l’initiative d’Elections Cameroon (ELECAM), l’organe en charge du processus électoral et référendaire au Cameroun et du Système des Nations unies dans notre pays, une concertation s’est donc tenue en fin de semaine dernière à Yaoundé sur la prise en compte des femmes et des personnes dites marginalisées dans le processus électoral.

La terminologie pour cette dernière catégorie parle plutôt de « personnes socialement vulnérables ». Depuis des décennies, les pouvoirs publics camerounais n’ont eu de cesse de se déployer pour accroître la représentativité des femmes dans l’espace politique national.

Elles qui représentent près de 51% de la population, selon les dernières statistiques rendues publiques par le Bureau central de recherche des études de population (BUCREP). On peut se féliciter aujourd’hui des progrès enregistrés au Cameroun sur la présence des femmes dans les sphères politiques, même si certains, à raison peut-être, estimeront que notre pays peut encore mieux faire.

A côté de celles-ci, on a les personnes socialement vulnérables qui doivent également être prises en compte dans le cadre du processus électoral. La loi portant Code électoral rappelle fort opportunément la nécessité de prendre en compte le facteur sociologique dans la constitution des listes aux différentes élections.

Si on peut se féliciter ici de ce que le facteur genre est de plus en plus appliqué, des listes de candidatures ayant été rejetées tant pa...

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