Mobile Money - établissements de microfinance: pas de concurrence déloyale

Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, l’a réaffirmé hier au Sénat, lors de la séance de questions orales aux membres du gouvernement, présidée par Marcel Niat Njifenji.

Le sénateur Etienne Sonkin est inquiet. Des établissements de microfinance ferment. Ils ont du mal à séduire les clients pour le transfert d’argent. Ceux-ci leur ont tous tourné le dos pour la plupart et trouvent désormais leur compte chez les opérateurs de téléphonie mobile.

Le phénomène de plus en plus croissant, à en croire le sénateur, crée une concurrence déloyale entre les entreprises nationales et ces multinationales qui absorbent tout. Au détriment des investisseurs locaux et des Camerounais contraints de mettre la clé sous le paillasson, faute de bénéfices.

Hier, le sénateur Etienne Sonkin a interpellé le ministre des Finances à ce sujet, lors de la séance plénière des questions orales aux membres du gouvernement.

Alamine Ousmane Mey, le Minfi, a rappelé que l’activité est organisée dans le secteur bancaire. Primo, les opérateurs de téléphonie mobile ne se sont jamais substitués aux établissements de crédit, selon lui. « Ils ne sont que des distributeurs de la monnaie électronique créée par des établissements de crédit agréés par la Banque des Etats de l’Afrique centrale », a-t-il indiqué.

Ce sont donc des opérations effectuées sous la diligence d’un établissement de crédit. Au Cameroun, seules trois banques ont cet agrément.

Afriland First Bank et Bicec (Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit...

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