Le nouveau leader Congrès national africain sera aussi son candidat à la présidentielle de 2019.
Les délégués du Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994 en Afrique du Sud sont en conclave depuis vendredi dernier à Johannesburg. Au moment où nous mettions sous presse, le processus d’élection était en cours après de nombreuses tractations pour déterminer les modalités du vote.
Samedi dernier, jour initial prévu pour le vote, un problème d’accréditations des délégués s’est posé. Mais il a pu être réglé.
Finalement ce sont 4776 délégués issus des fédérations régionales de l’ANC qui devaient choisir le prochain président du parti. Celui-ci devait réunir au moins 2 389 voix.
Le scrutin à la tête de l’ANC se résume en un duel entre le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa et Nkosazana Dlamini Zuma, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine, qui est aussi l’ex épouse du président sortant.
En attendant le choix des militants de l’ANC, Jacob Zuma le président sortant a fait un bilan sans complaisance de ses 10 ans passés à la tête du parti.
Le président sud-africain a notamment admis que le peuple est mécontent de l’état du parti. Sa perte d’influence dans le pays se vérifie à chaque élection. L’ANC perd un à un des territoires qui lui étaient acquis. Par ailleurs «le spectre des guerres de factions, de la mauvaise discipline et des luttes intestines continue d'abîmer notre mouvement
. Les guerres de faction nous ont même privés de certains camarades comp...
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