Le devoir de dialoguer

Regard

La crise politique qui secoue le Togo, depuis plus de trois mois, ne laisse guère la communauté internationale indifférente. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déjà consacré plus de quatre sommets à ce dossier. Sans succès.

Les représentants de l’organisation sous-régionale se sont de nouveau séparés le week-end dernier, à Abuja au Nigeria. Sans pour autant réussir à faire bouger les lignes de cette crise qui s’est déjà soldée par une vingtaine de morts et environ 300 blessés. On sait que les positions du gouvernement et de l’opposition se divergent sur le principe de la nonrétroactivité de la révision constitutionnelle.

Le gouvernement estime que la révision constitutionnelle ne peut pas s’appliquer avant la fin du troisième mandat du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, qui s’achève en 2020. Tandis que l’opposition pense que la réforme constitutionnelle s’appliquera dès son adoption. Par conséquent, elle entraînera le départ du président togolais sur la base de la disposition selon laquelle : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats ».

Récemment, le président Faure Gnassingbé a lâché du lest en se déclarant favorable au dialogue. Mais l’opposition ne s’est pas montrée enthousiaste à saisir l’offre présidentielle. A présent, les deux parties ne s’accordent pas sur le nom du médiateur du...

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