Les modes opératoires

Entre avantages injustifiés, fractionnement de marchés, production de faux documents, les responsables de différentes structures entretiennent des réseaux de corruption.

Avantages injustifiés

Le visage cru de cette pratique se présente à la Douane. En effet, d’après les résultats des enquêtes de la CONAC, en dehors des avantages légaux prévus par les textes, d’autres indemnités, primes et avantages s’ajoutent, au titre du « travail extra-légal ».  Les primes générées par ces prestations pourtant gratuites auprès des usagers, sont déclarées comme une rémunération de ces services rendus. Une «caisse coopération » est donc mise sur pied, nébuleuse alimentée par ce trafic. A en croire la CONAC, ces sources d’avantages exorbitants détectées à la Douane, sont le principal moyen d’enrichissement des douaniers dont certains n’hésitent pas à présenter leurs preuves d’aisance. « A Yaoundé, un commandant de Douane a signalé aussi bien verbalement que par écrit qu’il perçoit régulièrement une somme autour de 134 millions de F, au titre du contentieux traité », peut-on lire dans le rapport de la CONAC. A côté de ces avantages indus, l’on enregistre également des rémunérations exorbitantes sans fondement juridique. Par ailleurs, dans d’autres administrations, ces avantages sont entretenus par des missions fictives multipliées durant l’année.

Surfacturation

C’est une pratique courante dans les administrations : le non-respect de la limitation des crédits. En effet, l’examen des budgets et des comptes administratifs dans certaines structures a fait ressortir des dépassements quant à l’exécution de certaines lignes. Il en est ainsi des lignes relatives à la consommation d’électricité, d’eau, des frais de téléphone, fax, des charges liées à la souveraineté du PCA, l’entretien du matériel roulant, etc. Cas de figure : en...

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