Aviation civile: le Cameroun révise son dispositif de sûreté

Toutes les parties prenantes réunies en fin d’année autour du ministre des Transports afin de s’enquérir de leurs nouvelles obligations.

Un air de conflit de compétences a plané sur les aéroports du Cameroun, entre les différents corps en service sur ces plateformes. Police, gendarmerie, douane, autorité aéronautique, etc. Des chevauchements qui laissaient quelques failles au niveau de la sûreté de l’espace.

Or, le contexte actuel nécessite plus de vigilance, du fait de multiples actes de malveillance dans les aéroports du monde contre les passagers, les équipages, les personnels des aéroports et même des avions.

« Le Cameroun se devait donc de repenser sa stratégies de mise en oeuvre des mesures de sûreté dans ses différents aéroports », estime le ministre des Transports (MinT), Edgard Alain Mebe Ngo’o.

C’était jeudi 28 décembre dernier à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, où il a présidé une réunion de concertation des administrations partenaires et autres acteurs de la sûreté de l’aviation civile camerounaise.

A ses côtés, entre autres, le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale (SED), le Secrétaire général de la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le directeur général de l’Autorité civile aéronautique du Cameroun (CCAA).

La première résolution de cette rencontre est « la mise en place d’un commandement unique pour la coordination de tous les corps », révèle Paule Koki Assoumou, DG de la CCAA. Elle explique par ailleurs qu’un audit a été conduit en 2015 à Yaoundé-Nsimalen par l’Organisation de l’aviation civile internationale, r&eac...

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