Un bon signal

Bulletin

La refondation de l’African National Congress (ANC), annoncée avanthier, découle de l’ambitieux programme de son leader Cyril Ramaphosa .

On sait que le parti au pouvoir en Afrique du sud s’est profondément divisé ces dernières années à cause de la corruption et du clientélisme. Loin des préceptes de Nelson Mandela, le père de la nation arc-en-ciel et membre fondateur de l’ANC, les maux décriés ont eu un impact sur l’image de parti au pouvoir, à telle enseigne qu’il a été mis à rude épreuve lors des élections locales de 2017.

Non seulement il a enregistré son plus mauvais score aux élections, moins de 54 % des suffrages, mais aussi et surtout il a perdu des villes symboliques telles que Johannesburg et Pretoria. Dans les rangs de l’ANC, des militants fidèles ont observé que ceux qui torpillaient le plus l’action du parti figuraient parmi ses dissidents.

Il y a également lieu de noter que le parti au pouvoir a été marqué par des luttes de positionnement lors du récent scrutin ayant consacré l’élection de Cyril Ramaphosa à la présidence de l’ANC. Mais aussi par le chômage des jeunes et la question des terres dont la majorité appartient à la minorité blanche.

Ces séquelles ne pouvaient guère laisser le nouveau dirigeant de l’ANC insensible. C’est donc à dessein qu’il a choisi de refonder les bases du par...