Fête de la jeunesse: sous le signe de l’unité nationale

 Plus de  23 000 jeunes ont réaffirmé leur engagement à préserver cette valeur chère au Cameroun, dimanche au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.

Pas engagés, torses bombés et drapeaux levés haut comme pour réaffirmer l’attachement  au Vert-rouge-jaune national. Lorsque les élèves du primaire prennent d’assaut le Boulevard du 20 mai dimanche après le bouquet d’ouverture, le ton de la 52e édition de la fête de la jeunesse est donné à Yaoundé. Ceci sous le regard de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, cheville ouvrière de l’évènement et de plusieurs autres membres du gouvernement et du corps diplomatique.

A cet instant, les fanfares de la police et de la gendarmerie, bruyantes il y a peu, n’ont plus droit de cité. Des chants patriotiques des enfants percent la capitale camerounaise et l’on peut clairement entendre qu’ils disent non à l’incivisme, à la manipulation et oui au travail pour que règne la paix au Cameroun.

Moulés dans leurs tenues de classe et venant des sept arrondissements de la ville, ces élèves ont battu le pavé pour la préservation de l’unité nationale. La discipline dans les rangs était à parfaire mais cela n’a rien enlevé à la beauté de la parade.

Les organisateurs ayant mis les petits plats dans les grands en injectant dans le primaire des majorettes, concept habituellement réservé aux universités. Les mouvements de ces petites filles ont arraché des tonnerres d’applaudissements au Boulevard du 20 mai. Le wagon de l’éducation de base drainera ainsi 35 établissements en 35 carrés de 144 élèves.

A peine ce dernier entre en gare que le secondaire débarque. Les élèves des lycées et collèges, avec leur voix plus imposantes vont également s’inscrire dans cette culture de la paix, cet amour de la Nation. Ils vont à travers leurs 35 carrés présenter les axes du...