Lutte contre le trafic des drogues: le Minsanté au front

 La sous-direction de la santé mentale a mobilisé une centaine de psychologues, de psychomotriciens et d’infirmiers spécialisés dans 86 établissements scolaires de la capitale Yaoundé dans le cadre de la campagne contre les drogues.

Le soleil darde ses rayons sur le centre de santé mentale d’Efoulan en cette mi-journée du 8 février. Situé au cœur du quartier éponyme en face de l’une des entrées du lycée d’Efoulan, le centre dirigé par des sœurs catholiques est l’un des établissements de la capitale Yaoundé qui accueille des malades éprouvant des difficultés de santé mentale au même titre que l’hôpital Jamot.

Comme à l’accoutumée, quelques vendeuses des vivres et des conducteurs  de moto-taxis ont pris position à l’une des extrémités de  l’entrée principale du centre de santé. Les premiers servent des aliments  à qui en fait la demande moyennant paiement. Les seconds attendent de nouveaux clients après avoir accompagné des patients.

Face à la rareté des spécialistes dans ce domaine, le Dr Laure Justine Menguene, psychiatre, sous-directeur de la Santé mentale au ministère de la Santé publique, est en consultation depuis quelques  heures. De la même manière qu’elle s’acquitte de cette charge à l’hôpital Jamot. Ici comme là-bas, les patients sont nombreux.

Chacun d’entre eux souhaite être consulté prioritairement après avoir rempli les formalités d’usage. Plusieurs catégories de populations sont présentes en ces lieux. Les  moins jeunes comme les jeunes. Les uns et les autres semblent préoccupés. Il est, toutefois, difficile de distinguer les malades de leurs accompagnateurs. Toujours est-il qu’au sortir du bureau du psychiatre, beaucoup paraissent rassurés. Même s’ils ne sont pas disposés à parler de leur maladie mentale.

Qu’elle soit causée par la consommation des

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