Candidatures: ce sera avec plus de femmes

 Certains partis politiques s’activent pour une meilleure représentation féminine au Sénat. Pour d’autres, l’argent peut apparaître comme un facteur limitant.

Pour la première législature en 2013, elles étaient 20 dames au Sénat. En 2018, les partis politiques veulent révolutionner la présence des femmes dans cette chambre du Parlement. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a donné le ton le 11 février dernier. Deux femmes titulaires par liste, ou rien.

Les commissions régionales de réception, d’analyse et d’évaluation des dossiers de candidature mises en place depuis lors y veillent. L’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) s’est imposé la même exigence. Deux femmes au moins et un jeune par liste, à en croire Saïdou Maïdadi, membre du Bureau politique.

Dans les autres formations politiques, la mesure va plus loin. A l’Union démocratique du Cameroun (UDC), on vise du 50%. Hier, la commission d’investiture avait déjà commencé à recueillir les candidatures. « La commission va tenir compte du genre au moment de choisir.

Pour le moment, on prend les candidatures en vrac. Mais, on ne peut pas aller en deçà de 30% », explique Ahidjo Mongwat, responsable de la communication. Finalement, le parti qui n’avait gagné aucune circonscription aux dernières élections sénatoriales revient et veut conquérir les régions de l’Ouest et du Littoral.

A la tête de la commission chargée de l’investiture des candidats SDF à ce scrutin, le sénateur Paul Tchatchouang indique qu’il n’y a aucune instruction formelle. « Nous sommes tous conscients que si on ne tient pas compte de l’approche genre, la liste sera disqualifiée. Les responsables en charge de la constitution des listes savent qu’ils doivent en tenir compte », relève-t-il. Toutefois, dans la constitution des listes, le SDF se donne une marge d’un tiers ou du quart des places pour les femmes.

Du c&oci...

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