Le dispositif en place à Elections Cameroon et dans les administrations accompagnatrices dégage une certaine sérénité, malgré un contexte économique et sécuritaire particulier.
La dernière session ordinaire du Conseil électoral d’Elections Cameroon, il y a quatre jours s’est achevée sur une note plutôt rassurante. L’organe indépendant en charge de l’organisation des opérations électorales et référendaires s’est en tout cas montré serein à quelques semaines du premier rendez-vous électoral de l’année.
Les sénatoriales du 25 mars sont déjà dans les esprits depuis la convocation du collège électoral par décret présidentiel le 7 février dernier.
Et même avant, si l’on se fie à l’effervescence du début d’année du côté d’Elecam. Ainsi, lors de la session ordinaire de jeudi dernier, le président du Conseil électoral, Enow Abrahms Egbe et son équipe ont évalué le dispositif en vue de l’organisation du scrutin du 25 mars.
Pour constater et dire avec confiance que globalement, tous les moyens matériels et humains étaient déjà mobilisés. Elecam qui a déjà organisé les premières sénatoriales de l’histoire politique du Cameroun, est un peu rompu à la tâche.
Reste à gérer les aspects liés aux candidatures. Notamment les bulletins de campagne et les bulletins de vote. Et sur ce point, Elecam travaille activement depuis des mois avec ses partenaires, dont la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) qui a déjà assuré avec brio, l’impression d’une partie du matériel électoral.
Près de 10.000 électeurs constituent le collège électoral pour ce scrutin. Et les organisateurs n’attendent en réalité que le dépôt et la validation des candidaturs pour se faire une idée plus précise des besoins à transmettre aux imprimeurs.
D’où viendraient donc les sons de cloche alarmistes qu’on entend çà et là. Quand l’Etat, par la voix la plus autorisée a entrepris de convoquer le collège électoral, il va sans dire que les conditions sont réunies pour que l’élection se tienne. Sauf à penser que le Cameroun est gouverné par des champions de l’improvisation.
Thèse pour le moins saugrenue, qui est très vite battue en brèche par les faits et l’expérience. Le Cameroun n’est pas à une élection près, et Elecam qui continue de nourrir son savoir-faire, a quand même déjà fait ses preuves. On évoque la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ?
Là encore, il est clair que quiconque chercherait à démontrer qu’il y a péril sur les sénatoriales serait vite à court d’arguments. Premièrement, sur le plan financier, une élection ne s’improvise pas. En convoquant le collège électoral, le président de la République s’est évidemment assuré que les moyens ...
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