Public-Privé: Concertations pour la relance

Le Minepat a engagé hier à Douala deux jours d’échanges avec les créateurs de richesse, pour jeter les bases d’une économie plus forte.

6%de taux de croiss a n c e pour le Cameroun en 2015, et environ 4% en 2017, contre les 5,9% prévus dans le Document de stratégie pour la Croissance et l’Emploi (Dsce) pour la période 2016-2020. Chiffres rappelés par le président du Gicam à Douala hier.

Célestin Tawamba s’exprimait ainsi à l’occasion de la rencontre entre le secteur privé – représenté en l’occurrence par les responsables de divers mouvements patronaux et nombre d’opérateurs économiques – et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Louis Paul Motaze.

Une rencontre de deux jours visant un objectif partagé par les deux parties : amener le secteur privé à jouer un rôle encore plus important dans la relance de la croissance nationale.

D’où le thème sous lequel l’échange a été placé : « Diversification de l’économie et transformation locale des produits. » Passage quasiment obligé si le Cameroun veut, comme l’a indiqué le Minepat, renforcer sa résilience, changer la structuration de son économie.

Afin d’être notamment à l’abri des effets pernicieux de la baisse des prix des matières premières sur le marché international. Encore que le pays, outre cette évolution erratique du cours de ses principaux produits d’exportation, doit faire face à des situations sécuritaires préoccupantes. Si ces deux facteurs crisogènes persistent au sortir du programme triennal que le Cameroun vient de passer avec le Fmi, il faudra au moins que les conditions dans lesquelles ils sont apparus changent.

Une économie plus diversifiée résistera mieux aux chocs exogènes. S’agissant donc de diversifier l’économie, Louis Paul Motaze a rappelé deux options déjà évoquées lors de sa tournée é...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie