
Abdoulaye Babalé, Directeur général des Elections.
Où en êtes-vous avec la préparation matérielle de l’élection sénatoriale du 25 mars prochain ?
J’ai commencé par faire le tour des imprimeries, notamment la SOPECAM et l’Imprimerie nationale dans le cadre de la préparation du scrutin du 25 mars 2018. Il s’est agi avec les responsables de ces établissements publics, d’arrêter un calendrier et un programme de travail. Ceci a été respecté. Les deux structures ont respecté leurs engagements. Les bulletins de vote, comme on a pu le voir sont prêts. Nous avons d’ailleurs procédé au tri et il est question de les envoyer sur le terrain. Par ailleurs, nous avons pris des dispositions pour qu’il y ait suffisamment des bulletins de réserve afin d’éviter toute rupture de stock en cas de besoin. Le matériel qui a été présenté, s’appelle dans notre jargon : « les documents électoraux ». Il est constitué des bulletins de vote, des procès-verbaux, des feuilles de pointage et le guide du président et des membres du bureau de vote. Nous avons voulu qu’ils respectent strictement le Code électoral. Avant cela, il se trouve déjà sur place tout ce qui est matériel électoral en commençant par l’encre indélébile et tout ce qui est nécessaire dans un bureau de vote, à savoir l’isoloir, l’urne, la documentation nécessaire.
L’élection c’est aussi le personnel chargé d’utiliser ce matériel. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Le Code électoral a prévu un système presque paritaire. Elections Cameroon, à ce stade-là, travaille avec tous les intervenants. Il s’agit d’associer les partis politiques qui présentent des candidats à cette élection, de travailler avec l’administration, la justice. Les présidents de bureau de vote à certains niveaux du processus, au niveau régional notamment, sont des magistrats désignés par le président de la Cour d’appel. Elections Cameroon est ouvert. L’ensemble des membres des bureaux de vote ne vient pas de chez nous. Il y en a de la société civile aussi, dans le but de montrer le degré d’ouverture, d’objectivité et d’intégrité de notre institution.
L’élection de dimanche prochain se tient dans un contexte particulier dans certaines régions du pays. Peut-on avoir la garantie aujourd’hui que tout se passera également bien dans les quelques régions, sources de préoccupations ?
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires