RDC : un tournant

L’accord global consacrant la fin du dialogue politique en République démocratique du Congo sera, en principe, signé aujourd’hui 18 octobre. Cet accord devrait refléter le compromis  du dernier week-end. Lequel préconise le maintien  au pouvoir du président de la République, Joseph Kabila, au-delà du 19 décembre 2016, date de l’expiration de son second mandat à la tête de l’Etat et partant jusqu’à l’installation d’un nouveau président de la République après l’élection présidentielle reportée à la fin du mois d’avril 2018. L’accord global devrait intégrer l’éventualité de la nomination d’un Premier ministre issu des rangs de l’opposition.
S’il est clair que la signature de cet accord constitue un tournant décisif dans la vie politique congolaise, il n’en demeure pas moins vrai qu’il ne suscite guère l’adhésion de tous les acteurs politiques congolais  notamment ceux de l’aile radicale de l’opposition regroupée sous la bannière du Rassemblement des forces acquises au changement. Dirigée par le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, cette branche de l’opposition n’a pas participé au dialogue national. Elle rejette le bien-fondé de cette rencontre ainsi que ses conclusions puisqu’elle perçoit à travers le glissement du calendrier électoral, une tentative de Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat. Plus grave, l’aile dure de l’opposition annonce une « journée ville morte » demain mercredi,  19 octobre pour marquer sa désapprobation par rapport aux résultats du dialogue nation...

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