Santé: il faut sortir les autistes de l’isolement

Les parents de ces enfants sont encore les principaux acteurs du combat pour faire connaitre ce trouble.

Inclusion. C’est le mot clé de cette célébration 2018 de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme ce 2 avril 2018. C’est l’idée générale des propos d’Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies :

« [Nous] réaffirmons notre engagement à promouvoir la pleine participation de toutes les personnes atteintes d’autisme et à faire en sorte qu’elles disposent d’un appui qui leur permette d’exercer leurs libertés et leurs droits fondamentaux. »

Avec un accent particulier mis sur « l’autonomisation des femmes et des filles autistes et sur leur participation (ainsi que leurs organisations représentatives) aux processus de prise de décision. » Un accent justifié, de l’avis de Marie Mélanie Bell, fondatrice du Centre Orchidée Home (COH, basé à Douala), organisme focalisé sur la prise en charge psycho-éducative des enfants atteints d'autisme et de Troubles envahissants du développement (TED).

Pour cette mère d’enfant autiste, qui lutte pour attirer l’attention sur ce trouble neurocomportemental depuis plus d’une vingtaine d’années, « l’autisme déjà est un handicap qui fragilise encore plus la femme. Autant on peut comprendre qu’un garçon autiste puisse avoir une compagne et une famille, cela est très rarement sinon jamais admis qu’une femme autiste puisse accéder à la maternité et autres. »

Elle invite donc les parents, particulièrement les mamans, à être plus impliqués dans l’autonomisation de leur fille autiste. Parlant de parents, ils n’ont pas manqué l’occasion, lors cette journée de sensibilisation 2018, de se retrouver afin de partager leurs expériences.

C’est ainsi qu’à Douala, l’association l’Emotion de l’autisme a mobilisé, à travers la 3e édition du « Talk with Insiders » le 31 mars dernier, les pères, mères, et mê...

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