
Pierre Kaldadak, directeur général Cameroon postal services (Campost).
Quel est l’état de santé de la Campost aujourd’hui ?
Les difficultés de la Campost sont connues. Elle évolue dans un environnement non régulé. Il y a une prolifération des services de messagerie mais il n’y a pas de régulation. Dans les zones les plus rentables, l’activité de la Campost est accaparée par des opérateurs privés du fait de l’absence de cette régulation. La loi régissant l’activité postale accorde le monopole de certains envois d’un certain grammage à la Campost mais cela n’est pas respecté du fait de l’absence de la régulation. Ça c’est le problème fondamental de la Campost, mais le gouvernement est à notre chevet, et se penche sur ces différents problèmes pour trouver des solutions appropriées afin que la Campost puisse reprendre ses lettres de noblesse.
Quelles sont vos attentes spécifiques à l’endroit du comité interministériel ?
Des propositions concrètes ont été formulées au gouvernement à travers des groupes de travail qui ont été mis en place dans les services du Premier ministre. C’est la raison de la réunion de demain (ce jour, ndlr). Vous savez, la poste se trouve dans les zones financièrement déficitaires. A Nguelemendouga par exemple, la produc...
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