
L’acteur d’origine camerounaise, érigé en célébrité du cinéma français, fait sensation sur la Croisette.
Read also : Elite One: Retrouvailles Canon -TonnerreIl n’y a d’yeux que pour lui. Sur le pavillon des « Cinémas du monde », ce jeudi 10 mai 2018, Eriq Ebouaney est une super star. D’ailleurs, il porte humblement ce statut depuis son rôle plébiscité dans « Lumumba » de Raoul Peck. A Cannes, il vient chaque année.
Read also : Formations dispensées à l’étranger; 17 faux diplômes, 23 rejetsC’est logiquement qu’il répond présent à cette 71e édition. « Je travaille sur des productions étrangères. Je fais la promotion du film de Rachid Bouchareb “Le flic de Belleville” au Marché du film pour les ventes internationales, et le prochain long métrage de Brian De Palma, “Domino”. Je suis heureux d’être en famille aux Cinémas du monde. C’est la francophonie et c’est top », avoue-t-il. Eriq Ebouaney est visiblement épanoui.
Read also : Campagne cacaoculture 2020-2022: 4 millions de plants disponiblesDans son look très parisien, il écoute, serre des mains, prend des photos. Il est là aussi pour valoriser le cinéma de son pays d’origine. « Je pense que le cinéma camerounais va renaître de ses cendres. Il faut juste faire confiance à la jeunesse et que les politiques pensent à injecter plus d’argent dans la culture.
Read also : Council Police: Decentralisation Minister Puts OrderLa culture, c’est ce qu’il y a de plus optimiste et de plus fort », soutient-il. Il prêche par l’exemple en marquant son accord pour parrainer la « Semaine internationale du premier film » (Yarha) en novembre prochain à Yaoundé.
Read also : Vaccin contre le Covid-19: Les éclairages du gouvernementUn retour à venir sur la terre de ses ancêtres. Terre qu’il n’a jamais oubliée, tout comme les petits plats cuisinés par sa mère et dont il raffole, comme le ndolè. Eriq Ebouaney, c’est 21 ans de carrière professionnelle lancée par un second rôle en 1996, dans « Chacun cherche son chat » du réalisateur français Cédric Klapisch.
Read also : Lionnes indomptables: Les leçons d’une éliminationEn 2000, il incarne l’ancien Premier ministre congolais Lumumba, une figure emblématique de la lutte des indépendances en Afrique centrale. Dès lors, il enchaînera des productions et tutoiera Hollywood. En 2002, il joue un bad boy dans « Femme fatale », de l’Américain Brian De Palma. Au bout de 80 films et séries, Eriq Ebouaney ne pense pas encore à raccrocher.
Read also : Chemin de fer: Il est urgent de sécuriserIl alterne cinéma et théâtre. D’ailleurs, c’est pour vivre cette passion qu’il a mis ses études de commerce international entre parenthèses. Même si aujourd’hui, elles lui servent, à 50 ans, à faire la promotion de productions où il tient un rôle.
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