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Les députés de l’opposition ont remué ciel et terre pour obtenir la démission du président malgache, Hery Rajaonarimampianina. Ils ne l’ont pas obtenue. Ils ne pouvaient pas l’obtenir pour une raison simple. On ne peut pas accuser le chef de l’Etat d’avoir initié des lois lui garantissant une victoire à l’élection présidentielle de novembre 2018 et exiger immédiatement sa démission.
De même, il n’est pas juste de faire porter au président de la République la responsabilité des décès survenus le 21 avril dernier et lui indiquer la porte de sortie. Tandis que la Haute cour constitutionnelle n’avait pas encore tranché. Alors que les causes des deux décès du 21 avril dernier n’avaient pas encore été élucidées.
L’opposition a voulu privilégier l’accessoire face à un chef d’Etat légaliste et soucieux de respecter le contrat de confiance qui le lie à ses électeurs. « Il y a des millions de gens qui ont voté pour moi. Ce serait vraiment trahir cette volonté du peuple malgache que de démissionner » avait alors répondu le président malgache à ses détracteurs.
L’essentiel aujourd’hui, dans la Grande île, c’est de sortir de la crise issue de la contestation des nouvelles lois électorales. Une crise amplifiée par la contestation bruyante des députés de l’opposition à la Place du 13 mai.
La communauté internationale en a pris la mesure en dépêchant ses émissaires Joaquim Chissano pour le compte de la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe (SADC), Abdoulaye Bathily et Ramtane Lamanra sous les couleurs de l’Union africaine ainsi que des envoyés spéciaux de l’Organisation d...
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