« Une affaire

Le long métrage du réalisateur japonais Kirokazu Kore-Eda a reçu la Palme d’or au dernier festival de Cannes.

La famille. La thématique semble lui porter bonheur. Elle a valu un nouveau titre au festival de Cannes, à Kirokazu Kore-Eda, réalisateur japonais. Après le «prix du jury» décroché en 2013 pour son long métrage «Tel père, tel fils», Hirokazu Kore-Eda est revenu cette année avec un film qui met scène les liens familiaux.

Des liens tissés dans une famille, pas du tout ordinaire. Une famille de «loosers», comme diraient certains. Des personnes à la génération débordante, vivant de rapines pour joindre les deux bouts.

Hirokazu Kore-Eda peint le portrait de la famille Shibata recueillant Yuri Hojo (Miyu Sasaki), une fillette de 5 ans, maltraitée et visiblement abandonnée sur le balcon de son domicile par temps de grand froid. De retour d’une virée de vol, Osamu Shibata (Franky Lily) et son fils Shota (Kairi Jyo) croisent son chemin et l’amènent chez eux. Une bicoque où vivent déjà, dans la promiscuité, sa femme Nobuyo (Sakura Andô), sa belle-sœur Aki (Mayu Matsuoka), et la mamie Hatsue (Kirin Kiki).

Un drame pour l’épouse qui hésite à s’occuper de la petite. Comment accepter une nouvelle charge alors que la famille tire déjà le diable par la queue ? Peut-on être pauvre et heureux ? Les liens de sang suffisent-ils pour indiquer des rapports familiaux ? Qu’est-ce qu’une famille ? Voilà les questions centrales du film dont le scénario, savamment...

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