Choh Charlotte Meh: une affaire de famille

 C’est en regardant son oncle faire, qu’elle a été piquée par le virus de la sérigraphie.

Son histoire paraît, de prime abord, vraiment banale. Elle est la première à en rire et se surprend encore, cinq après, à croire qu’il s’agit bien de la sienne. Choh Charlotte Meh la raconte, le sourire aux lèvres, l’humour chevillé au corps. Taille moyenne, teint mat et toujours accorte, elle se livre sans détour dans un décor de tricots, casquettes, parapluies et autres gadgets commandés par une clientèle avec laquelle elle se chamaille en tout bien toute amitié.

« Mon oncle était sérigraphe, et chaque soir quand on rentrait de l’école, on s’arrêtait à son atelier mes amis et moi pour le voir travailler. C’est ainsi que m’est venue l’envie de faire la sérigraphie ».

Elle n’oublie cependant pas de poursuivre ses études. Sanctionnées quelques années plus tard par un baccalauréat et un BTS. L’appel de la sérigraphie lui, se fait de plus en plus pressant.

En 2013, elle se rappelle au bon souvenir du métier de son oncle et décide de franchir le pas. Le début de l’aventure est loin d’être une sinécure. Entre ceux qui croient en elle et ceux qui rient sous cape, il faut bien s’affirmer et se mettre à l’ouvrage. Charlotte affiche un optimisme qui va lui donner l’occasion de montrer de quoi elle est capable.

Avec le soutien de son frère, elle s’accroche, avec pour seul leitmotiv, le travail encore et toujours, la satisfaction de la clientèle, qui afflue de plus en plus et lui fait confiance. Convaincue par le sérieux de Charlotte et la qualité du travail et surtout, le respect des délais de livraison. Et les commandes tombent, aussi bien à l’intérieur du pays que dans la sous-r&ea...

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