Instances internationales: les Camerounais rayonnent

Dans des domaines variés l’expertise nationale, marque d’une diplomatie dynamique est reconnue et appréciée.

Le Cameroun a hissé un de fils à la tête du Parlement panafricain qui siège à Midrand en Afrique du Sud. Depuis mai 2015, le député Roger Nkodo Dang est le président du parlement panafricain, un organe consultatif de l’Union africaine qui réunit des parlementaires de tous les pays membres de l’union afin de servir de force de proposition en direction des gouvernements du continent.

Sous l’impulsion du Camerounais Nkodo Dang, le parlement panafricain longtemps discret a gagné en visibilité. Et cette institution aspire à devenir une vraie chambre de délibération qui va à terme légiférer et donner une vraie force aux aspirations des peuples d’Afrique.

Au sein de l’Union africaine, Sarah Mbi Enow Anyang Agbor a été élue au poste de Commissaire en charge des ressources humaines, de la Science et de la Technologie. L’universitaire camerounaise occupe une position de choix au sein de l’exécutif panafricain. En effet, son secteur de compétence fait partie des secteurs prioritaires de l’Union africaine qui entend renforcer au maximum les capacités des Africains et améliorer leur formation dans les domaines de la science et de la technologie.

Pour sa part, l’ancien ministre camerounais des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo est devenu, il y a quelques mois, le chef de l’unité de mise en oeuvre de la réforme institutionnelle de l’Union africaine. Un juste retour des choses quand on sait que le Cameroun est un pionnier de l’organisation panafricaine.

Il se retrouve une fois de plus à travers un de ses citoyens au coeur du processus de modernisation de l’UA, sous la houlette du président de la commission de l’institution Moussa Faki Mahamat. Au plan sous-régional, Marie Thérèse Chantal Mfoula est depuis 2016, la secrétaire générale adjoint de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale et tente d’imposer la touche camerounaise dans le processus d’intégration et de développement de l’Afrique centrale.

La CEEAC est du reste en pleine mutations et l’expertise camerounaise n’est pas de trop pour lui permettre de se réinventer. Au-delà de l’Afrique, la parlementaire camerounaise, Emilia Monjowa Lifaka, a été portée en novembre 2017 à la présidence du comité exécutif de l'Association parlementaire du Commonwealth (APC). L’APC est l'une des plus anciennes organisations établies au sein du Commonwealth.

Fondée en 1911, elle met en avant la communauté d'intérêts des membres, le respect de la primauté du droit, des libertés individuelles, et promeut la démocratie parlementaire. L’élection de l’honorable Emilia Monjowa Lifaka à la présidence de l’APC est une marque supplémentaire de la considération et du prestige dont jouit le Cameroun à l’international.

Elle entre en droite ligne de celle du député Joseph Hyacinthe Owona Kono en octobre 2...

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