Renouveau An 34 : Paul Biya tient le cap

 

Il y a 34 ans, le 6 novembre 1982, Paul Biya accédait à la magistrature suprême. Il succédait ainsi à Ahmadou Ahidjo, premier président de la République qui, deux jours auparavant, avait démissionné de ses fonctions. A l’occasion de cet anniversaire, Cameroon Tribune sacrifie à la tradition qui veut qu’en pareille circonstance on s’arrête, non seulement pour évaluer le chemin parcouru, mais aussi pour sonder l’avenir.

34 ans après l’avènement du Renouveau national, un constat s’impose : l’évolution du Cameroun sous la conduite du président Paul Biya n’a pas été un long fleuve tranquille. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement, quand on sait que la vie de toute société humaine est, de tout temps, jalonnée de hauts et de bas. De nombreuses catastrophes dont celle du 21 octobre dernier à Eséka, celles de Nyos et de Nsam, des tensions sociales générées par deux décennies de crise économique, les tentatives d’atteinte à l’intégrité du territoire national notamment par le groupe terroriste Boko Haram ou des institutions de la République … ont profondément meurtri les Camerounais. Leur imposant parfois l’épreuve des larmes et du sang.

Malgré ces événements douloureux dont certains étaient de nature à déstabiliser le pays et à compromettre son avenir, les Camerounais ont toujours su transcender leurs divergences. Pour privilégier l’essentiel, à savoir : la paix et l’unité nationale. Au point de faire du Cameroun une exception en Afrique en matière de stabilité des institutions. C’est cette paix et cette stabilité jalousement préservées qui ont du reste permis au président de la République, Paul Biya de continuer à travailler avec acharnement à l’édification d’un pays plus fort, plus uni et plus solidaire. L’on se souvient d’ailleurs que dans une interview accordée au journaliste français Yves Mourousi, de regrettée mémoire, le 21 juillet 1990, Paul Biya déclarait : « Je voudrais que l’histoire retienne de moi l’image de l’homme qui a apporté à son pays la démocratie et la prospérité ». Un projet de société pour la mise en œuvre duquel il ne ménage aucun effort.

Si l’on peut se permettre un bilan, 34 ans après, il apparaît clairement que la démocratie est devenue une réalité palpable au Cameroun. Grâce à l’homme du 6 novembre 1982, les lois d’exception ont été abolies, les libertés consacrées, le multipartisme restauré… La loi fondamentale a été modifiée pour l’adapter à la nouvelle donne politique. Ce qui a permis de mettre sur pied de nouvelles institutions qui renforcent l’Etat de droit, notamment la Chambre des comptes et le Sénat. Au plan administratif, la décentralisation que la majorité des Camerounais appelaient de tous leurs vœux pour rendre les collectivités territoriales décentralisées plus efficientes est sur les rails, bien qu’elle soit encore à parfaire. Les élections jadis organisées par le gouvernement et qui étaient constamment à l’origine de profondes divisions entre Camerounais ont été confiées à Elections Cameroon (ELECAM), un organe indépendant qui s’efforce de les rendre de plus en plus transparentes, avec notamment l’introduction de la biométrie dans les opérations d’inscription.

Quant à la quête de la prospérité, le président de la République ne s’est pas contenté d’en baliser la voie. En effet, après deux décennies de lutte acharnée contre la crise économique, le Cameroun a réussi à atteindre successivement le point de décision, puis le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Afin de capitaliser ces acquis, le chef de l’Etat pour qui l’amélioration du bien-être de ses compatriotes est un souci permanent, a mis sur pied la politique des Grandes Ambitions. Il l’a transformée par la ...

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