L’exigence du dialogue en RDC

Le nouveau rassemblement organisé avant-hier à  Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo,  montre que le Rassemblement des forces acquises au changement    demeure  fidèle à sa logique insurrectionnelle. Laquelle est censée pousser le président Joseph Kabila vers la porte de sortie le 19 décembre prochain, date de l’expiration de son deuxième et dernier mandat.
 Cette option  a pourtant été désapprouvée par l’accord politique du 18 octobre dernier. Lequel  reporte la présidentielle initialement prévue le 27 novembre 2016, au mois d’avril 2018 avec le maintien au pouvoir du chef de l’Etat jusqu’à la prochaine élection  et la nomination d’un premier ministre issu de l’opposition. Co-modérateur du dialogue national ayant débouché sur l’accord politique, l’opposant modéré, Vital Kamerhe, estime que le plus important est d’appliquer  cet accord pour favoriser la tenue des élections crédibles et apaisées. C’est le même sens du compromis qui, le 26 octobre dernier, a guidé l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine, la Communauté de développement d’Afrique australe et la Conférence internationale sur la région des grands  lacs lorsqu’ils ont convoqué un sommet international à Luanda en Angola pour éviter l’impasse qui  se  dessine en RDC. Dans le même sillage, le chef de la Mission de l’Onu en RDC (MONUSCO), Maman Sambo Sidikou, a convié, vendredi dernier, les Congolais de tous les bords à un sursaut pa...

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