Intégration continentale africaine: l’obstacle des visas

La 3e édition de l’indice d’ouverture lancée mardi dernier à Kigali, montre que l’obtention de ce document reste un frein pour la circulation des personnes.

Actuellement, il n’est pas toujours facile pour un Africain de se mouvoir à travers le continent, car la libre circulation des personnes que beaucoup appellent de tous leurs vœux n’est pas encore une réalité. En cause, l’absence d’un réseau routier ou aérien fiables entre les principales villes du continent, les tracasseries multiples aux frontières et surtout, les difficultés liées à l’obtention des visas, parfois entre pays d’une même sous-région. Pour ce dernier point, qui semble plus facilement gérable, la Banque africaine de développement (BAD) a mis sur pied l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique, dont la 3e édition a été officiellement lancée mardi dernier, au cours de la 13e conférence économique africaine à Kigali au Rwanda. Et les données ne sont pas très encourageantes.

A date, alors qu’on attend l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), le visa demeure un gros obstacle à cette volonté d’intégration. En effet, sur l’ensemble des pays-membres de l’Union africaine et de la BAD, seuls deux pays (Bénin et Seychelles) pratiquent une exemption de visas pour les Africains. 25% de pays délivrent un visa à l’arrivée et le reste en exige un à tous les ressortissants africains avant le départ de leurs pays, avec des niveaux différents de difficultés. Pourtant, selon les experts de la BAD «l’ouverture sur les visas contribue à faciliter la libre circulation des personnes. Elle offre aux individus plus de mobilité, et leur permet de vaquer à leurs occupations facilement, spontanément et rapidement, pour un coût minimum». 

Dans un contexte où l&rsq...

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