Centrafrique: le nouveau gouvernement divise

L’équipe gouvernementale ne fait pas l’unanimité. Deux groupes armés remettent en cause le processus de paix.

La République centrafricaine a depuis dimanche soir un nouveau gouvernement après la démission le 22 février du précédent conduit alors par Simplice Mathieu Sarandji. Il s’agit d’une nouvelle équipe de 36 ministres, mise en place près d’un mois après la signature d’un accord négocié à Khartoum au Soudan et signé le 6 février dernier à Bangui entre le gouvernement et les 14 groupes armés en activité dans le pays.

Dirigée par Firmin Ngrébada, ancien directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra, nommé Premier ministre, chef du gouvernement le 25 février dernier, cette nouvelle équipe compte huit femmes et des membres issus de différentes sensibilités politiques, de la société civile et des groupes armés. Sur les quatorze groupes rebelles, six obtiennent chacun un poste au sein du nouveau gouvernement.

Mais, le fait marquant reste sans doute la création de tout un ministère dédié au Désarmement, à la Démobilisation, à la Réinsertion et au Rapatriement (DDRR), confié à Maxime Mokom, chef de file de l’une des branches de la milice antiBalaka, qui se voit flanqué d’un ministre délégué, le colonel Bienvenu Sélesson.

Sur les quinze entrants, figure en bonne place Bertin Béa, secrétaire général du Kwa na Kwa (KNK), parti politique de l'ancien président François Bozizé, au poste de ministre de la Fonction publique. Proche de l’ancien président Michel Djotodia, Djoubaye Abazène hérite du portefeuille des Transports, laissé par Théodore Jousso.

Par contre, aucun ministère de souveraineté n’a changé de titulaire. Aussitôt annoncé, le nouveau gouvernement est déjà au centre de multiples contestations. Le Front dé mocratique du peuple centrafricain (FDPC) qui n’a pas obtenu de portefeuille ministériel, a annonc&...

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