Le jeu et les joueuses : Johnson et Nchout en patronnes

Annette Ngo Ndom : Beaucoup ne vendaient pas chère la peau de la gardienne des Lionnes indomptables dans cette compétition. Pourtant, Ngo Ndom a fait un tournoi acceptable, malgré quelques erreurs comme sur le 3e but néerlandais ou contre l’Angleterre avec cette balle lui échappant des gants et qui aurait pu coûter à son équipe. Sans parler de ce ballon, à l’origine du premier but, qu’elle aurait dû dégager. Mais elle a aussi su gérer des situations chaudes.

Christine Manie : A-t-on assisté aux derniers moments de la capitaine des Lionnes dans cette compétition ? Au niveau de l’état d’esprit, Manie a clairement toujours son Fighting Spirit et c’est sa plus grande qualité. Mais la défenseuse a semblé prise de court à plusieurs reprises, manquant de vivacité et de vitesse. Elle n’a d’ailleurs pas joué les deux derniers matchs.

Yvonne Leuko : Compétition moyenne pour Yvonne Leuko qui a souvent été absente au marquage. Quelques mauvaises décisions ont souvent mis son équipe en difficulté et la joueuse de couloir n’a pas été très présente offensivement, même si le premier but du Cameroun contre les Néo-zélandaises part d’elle.

Falone Mefomettou : Jusqu’à une crise de paludisme qui la privera des matchs contre la Nouvelle Zélande et l’Angleterre, l’ancienne joueuse de Guingamp n’avait pas à rougir de ses prestations. Même si son apport offensif a été presque inexistant.

Aurelle Awona : Il y a eu ce but contre son camp face à la Nouvelle-Zélande qui aurait pu gâcher son tournoi. Heureusement que cela n’a pas été le cas car la joueuse a été souvent tranchante dans ses interventions et son duo avec Estelle Johnson laisse entrevoir de bonnes choses. Blessée, elle a manqué le match contre les Pays-Bas.

Estelle Johnson : La révélation du Cameroun dans cette coupe du monde. La joueuse qui disputait sa première compétition avec les Lionnes est apparue comme la patronne de cette défense. Imposante dans les duels, souvent à la rescousse de ses partenaires, Estelle Johnson a fait le boulot. Même si on pourrait trouver à redire sur certaines de ses relances. Néanmoins, elle a sauvé son équipe de certaines situations difficiles. A l’image de ce but anglais qu’elle dégage in extremis presque sur la ligne. 

Augustine Ejangue Siliki : Titularisée lors du dernier match de poule, elle a livré un match sérieux sur son couloir droit, sans apporter assez d’impact offensif. Les choses se passeront moins bien lors de la rencontre suivante avec notamment cet amorti involontaire pour la gardienne qui occasionne le coup franc indirect.

Raïssa Feudjio : Compétition en dents de scie pour celle qui était la métronome du Cameroun au milieu de terrain. Après des débuts difficiles, Feudjio a rendu une bonne copie contre la Nouvelle Zélande avec un bon travail à la récupération. Mais elle n’aura pas beaucoup apporté lors du 1/8e de finale.  

Jeanette Ngock Yango : On est loin du niveau de la joueuse qu’on a connue au Mondial 2015. Même si Ngock Yango a aidé avec ses efforts à la récupération. Mais la distribution des ballons vers l’attaque n’a pas souvent été fructueuse.  

Gabrielle Aboudi Onguene : Remuante mais muselée contre le Canada, Aboudi Onguene a pourtant fait un match époustouflant contre les Pays-Bas, inscrivant le seul but camerounais. Une performance ternie lors du match suivant avec des mauvais choix et une débauche inutile d’énergie. Celle qui a récupéré le brassard a également fait preuve de nervosité avec des gestes d’humeur qui auraient pu lui coûter cher.

Nchout Ajara Njoya : La joueuse de Valerenga évoluait jusque-là dans l’ombre. Elle a eu enfin l’occasion de faire étalage de son talent dans ce Mondial. Son match référence reste celui face à la Nouvelle-Zélande avec un doublé, dont ce but &agrav...

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