Désarmement, démobilisation et réintégration : un processus à renforcer

Ce sujet de réflexion, qui bénéficie déjà du travail d'un Comité national, n'a pas manqué de susciter d'autres pistes de solutions.

Formalisation du Comité national de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Voilà par quoi, selon les membres de la commission dédiée, tout doit commencer. Pour les têtes pensantes réunies autour du Pr. Saibou Issa, le Comité créé en novembre 2018 doit avoir un statut juridique qui lui donne plus de pouvoir. La commission constituée pour le Grand dialogue national a, au terme de ses travaux, également recommandé le  renforcement de l'équipement des comités de vigilance, la réhabilitation des bâtiments détruits et abandonnés dans les régions en crise, le renforcement de la coopération avec les partenaires au développement. 
Par ailleurs, en s’inspirant de ce qui se fait déjà dans la région de l'Extrême-Nord avec les ex-combattants de Boko Haram, ces commissaires recommandent aussi la formation de ceux du Nord-Ouest et Sud-Ouest à des activités génératrices de revenus, afin de leur garantir une certaine autonomie financières et ainsi les éloigner de toutes tentations de récidives. Il est également question de mettre ces personnes en confiance afin qu’elles comprennent que leur capitulation n’est pas synonyme de faiblesse, encore moins une porte automatiquement ouverte à des poursuites judiciaires. Le soutien aux forces de défense fait partie de la dizaine de recommandations formulées par cette commission. 
Pour les membres de cette commission, dont Faï Yengo Francis, présid...

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