Biblio : soif d’amour parental

Quelque part en banlieue parisienne, une jeune fille grandit entre disputes et manque d’intimité. Elle sera sauvée par l’écriture.

Dali Misha Touré est née à Aulnay-sous-Bois, dans une famille africaine. Son père a plusieurs femmes et elle a de très nombreux frères et sœurs. « Je suis originaire d'Afrique mais je suis née ici, en France, à Paris. Je suis le quinzième enfant de mon père et le huitième de ma mère. Enfin, je crois. Mon père est ce qu'on appelle un polygame. Au début, je ne savais pas ce que ça voulait dire, et quand je l'ai su, j'ai trouvé ça drôle. Ils l'appelaient « polygame » parce qu'il n'était pas comme les autres hommes : mon papa, lui, avait quatre femmes ! »
L’éducation de ses parents est très dure, avec des insultes et des coups, sans mots d’amour car c’est le seul modèle éducatif qu’ils connaissent. Enfant, elle en a beaucoup souffert. « Ma belle-mère préférée était Assétou, la deuxième femme de mon père. Je l'aimais bien parce qu'elle n'était pas comme ma mère. Elle me parlait d'elle, de sa jeunesse, elle me racontait des anecdotes qui m'amusaient. Elle évoquait souvent ses parents défunts en disant qu'ils lui manquaient. Nous entretenions une belle relation, elle me montrait vraiment qu'elle m'aimait. Parfois, au fond de moi, j'aurais voulu qu'Assétou soit ma vraie mère, même si je sais que ce n'est pas bien de dire ça. Elle était si gentille, généreuse. Et ses enfants à elle, ils avaient de la chance : elle ne les grondait jamais. » 
Dali Misha Touré envie sa meilleure amie Camille qui a des parents qui l’aiment et l’encouragent. Pendant des années, la jeune fille rêve d’être aimée de ses parents. ...

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