Cinéma : S.O.S. salles vides

A l’exception du Festico et du Fifirel, ces rendez-vous cinématographiques ont brillé par la rareté du public dans les salles de projection.

Pour qui organise-t-on des festivals de cinéma au Cameroun ? La question se pose avec acuité au moment où ces rendez-vous culturels peinent à faire foule. Ce fait récurrent a été relevé une fois de plus lors des dernières éditions du festival Ecrans Noirs, du festival Yaoundé tout court (Rific) et de la Semaine internationale du premier film (Yarha). Des manifestations qui étaient jadis très courues. Les raisons évoquées sont le manque de financement, le déficit de communication autour de ces évènements, mais surtout le choix des films en sélection, le non-respect de la programmation, la désinvolture des promoteurs de salles de cinéma et les « intérêts nombrilistes » de certains promoteurs de festivals, entre autres.  Conséquences : les salles obscures ont difficilement fait un carton plein. Les films en sélection ont été projetés devant six personnes à l’un de ces festivals dont nous tairons le nom. Les promoteurs ont donc du pain sur la planche pour les années à venir. 

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