Les mathématiques et nous

La journée internationale célébrée samedi dernier a donné l’occasion de revoir les méthodes utilisées à l’école, ainsi que les usages dans le quotidien.

Il y a les cosinus, les sinus, les tangentes, les fonctions, les probabilités. Mais également, les angles droits, les obtus, les hexagones et le théorème de Pythagore. Toutes ces notions apprises sur les bancs du primaire et du secondaire. Chaque 14 mars, une journée internationale est consacrée aux mathématiques. Thème de la célébration cette année : « Les mathématiques sont partout ». Au Cameroun, élèves ou enseignants, diplômés ou travailleurs entretiennent une relation particulière à cette discipline. Après un passage en série C au lycée, l’abbé Lewis Ngatchouko le comprend aujourd’hui avec les fidèles de sa paroisse. « J’ai retenu l’ouverture d’esprit que les maths créent en nous. Les formules deviennent instinct », dit-il. Concrètement, les notions acquises permettent avec ce prêtre « d’évaluer régulièrement le nombre de fidèles, surtout que mes objectifs de contribution financière tiennent compte de ma communauté et d’autres variables ».
Bessala Bessala a la même approche. Féru d’informatique aujourd’hui, il estime que les mathématiques ont bâti tout son parcours et lui permettent de comprendre les notions de big data et de modélisation. Encore un casse-tête pour Clémentine, spécialiste en communication. Elle se désole d’avoir fait travailler ses neurones à une discipline qui ne passait pas. « Aujourd’hui, je n’utilise pas les tangentes pour planifier. Encore moins les ensembles ou les formules », dit-elle. Pourtant, elle change d’avis quand il s’agit d’argent. « Dès qu’il y a le mot franc derrière un chiffre, ce n’est plus pareil. Si tous les enseignants pouvaient s’en servir, ce serait plus facile à assimiler », se désole la jeune dame....

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie