Exposition : des femmes ARTuELLES

Les œuvres de 12 artistes présentées dans une galerie à Douala, à découvrir en ligne, se veulent le témoin de la créativité féminine.

Annie Kadji Arts Gallery fait la part belle aux femmes. Leur doigté artistique, plus précisément celui de 12 artistes féminins d’origine camerounaise, est mis en exergue depuis le 25 avril dernier, dans cette galerie du quartier Bonapriso à Douala. Parmi elles, se comptent des plasticiennes, des photographes, une réalisatrice, une designer et une poétesse. « ARTuELLES-Interférences » est le couvert de cette expo virtuelle produite par le Cabinet d’Architecture Diwouta, à découvrir sur les plateformes  Facebook, Instagram, YouTube, jusqu’au 23 mai prochain. La décennie 2020 se fera avec ces femmes, engagées dans la promotion de l’art, de leur art. Ce projet à trois volets (dont le premier est « Interférences ») se présente alors comme le miroir de leurs ambitions artistiques. 
Ces dames, ce sont : Alida Ymele, Bienvenue Fotso, Blanche Agoume, Cecile Mouen Makoua, Consoler Kabangu, Gabriella Badjeck, Grace Dorothée, Laura Tolen, Leuna Noumbimboo, Ot? Ngando, Soraya Milla, Wilfried Mbida. Qu’elles vivent sur le territoire national ou ailleurs, elles ont tant de choses à sortir de leurs tripes. Plus de 70 œuvres, disposées stratégiquement dans un espace-loft de 250 mètres carrés, témoignent de cette volonté de crier ou de chuchoter aux oreilles du monde (tout dépend du caractère de chacune), sa vision de la société. Cette bulle imaginée par Danièle Diwouta-Kotto, architecte et conceptrice de cette rencontre artistique, n’est traversée par aucune interférence. Les 12 points de vue s’entrecroisent dans une certaine dynamique, non sans éclipser le travail de l’une ou de l’autre. Cela serait impossible, tant les contributions apportées rayonnent par leur singularité, leur spécificité. 
Peinture, dessin, photographie, vidéo, design, poésie, installation, performance coexistent avec une telle fascination, car derrière ce résultat, il y a le surpassement de soi. Le commissariat de l’exposition est le fruit d’un trio de férus de la chose artistique. Danièle Diwouta-Kotto, Louise Abomba et le plasticien Salifou Lindou – également coach des participantes – ont entraîné les artistes vers des chemins inhabituels, dans l’optique d’explorer d’autres techniques picturales, de mettre en valeur leurs œuvres, de dialoguer entre elles,  dans la perspective de tisser des alliances. « Au plan technique, j’aimerais que cette exposition permette aux artistes de mieux se définir par rapport aux courants internationaux. On est toujours dans les pas de quelqu’un », confie Diwouta-Kotto. Alors en sortant de leur cocon, elles se lancent des défis qu’elles affrontent les yeux dans les yeux. 
Alida et Blanche ressortent immigrées et métaphores. Bienvenue, en plasticienne écolo, vogue dans le champ des plantes médicinales. Cécile s’érige en avocate des es...

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