Frontière Cameroun-Guinée équatoriale : les nouvelles balises

Pacte de non-agression, non interférence dans les affaires intérieures, institution d'un mécanisme commun de gestion et de contrôle des flux migratoires. Tels sont les principales articulations de l'accord signé hier à Malabo entre les ministres de la D

Deux grosses signatures au bas du document qui va désormais redynamiser la coopération en matière de défense et de sécurité transfrontalière entre la Guinée équatoriale et le Cameroun. Cet acte historique que Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a baptisé « L'accord du 21 juillet 2020  à Malabo » se déroule dans l'antre du majestueux Palais des Congrès de Sipopo en banlieue de la capitale politique de la Guinée équatoriale. Les deux plénipotentiaires que sont le ministre de la Défense nationale de la Guinée équatoriale  Bacale Ncogo Alejandro et son homologue du Cameroun ont paraphé et signé les précieuses pages de ce document qui ouvre une nouvelle ère de la coopération entre les deux pays liés au triple plan historique, géographique et sociologique.
Après l'échange des documents, les deux signataires ont salué ce processus qui a débouché sur un aboutissement heureux dans la gestion des questions qui se posent au niveau de la ligne de démarcation entre les deux pays.
« C'est un jour historique, splendide qui ouvre une nouvelle page des relations entre les deux pays frères condamnés à vivre ensemble » se réjouit le Mindef équato-guinéen. Bacale Ncogo Alejandro souligne que cet accord constitue un important pas décisif dans l'optique de mettre en œuvre la volonté des deux chefs d'Etat. « Il permettra de garantir la paix et une saine cohabitation entre nos deux populations », ajoute-t-il.
Le Mindef camerounais a pour sa part souligné que le président de la République, Paul Biya et le peuple camerounais « demeurent attachés à l'intégration régionale et sous régionale, à la paix, et au renforcement des liens d'amitié  de fraternité et de coopération entre nos deux pays ». Pour Joseph Beti Assomo, « cet accord constitue un instrument très stratégique et revêt une importance stratégique et historique ». Selon le chef de la délégation camerounaise, l’acte de Malabo constitue l'aboutissement d'un processus méticuleux suivi de très près par nos chefs d'Etat. Grâce à cet instrument juridique, conclut-il, « les nuages qui ont failli se former progressivement ces derniers mois dans le ciel entre les deux pays sont dissipés et éloignés définitivement ». 
Mise en œuvre
L'accord de coopération relatif aux modalités de coordination et d'actions communes en matière de défense et de sécurité transfrontalière comporte des points saillants notamment le pacte de non-agression, la non-ingérence dans les affaires intérieures, l'institution d'un mécanisme de gestion des flux migratoires et la constitution d...

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