Présidentielle congolaise : les grandes manœuvres ont commencé

Majorité et opposition étalent leurs divisions autour de la structuration actuelle de la Commission nationale électorale indépendante à sept mois de l’échéance.

La scène politique en République du Congo est déjà en effervescence à sept mois de l’élection présidentielle. Au centre de l’agitation actuelle, la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), source de divergences entre Majorité et opposition. Les deux camps restent divisés sur la composition actuelle et le fonctionnement de cet organe en charge de l’organisation des élections. Dans les rangs de l’opposition, l’on plaide en faveur d’un dialogue avant cette échéance, condition sine qua non à une alternance au sommet de l’Etat. «On ne peut pas aller à une élection dans les mêmes conditions que celles en 2016. Il faut que les Congolais s’asseyent pour revoir la gouvernance électorale. On ne peut pas céder. Ça c’est comme ça. La Commission nationale électorale indépendante (CNEI)  actuelle est en porte-à-faux avec le peuple», dénonce Paulin Makaya, leader d’Unis pour le Congo (UPC).  
Du côté de la majorité, l’on pense que l’opposition force une porte déjà ouverte et que l’exigence posée par l’opposition est une réalité. «Le dialogue dans notre pays est même érigé en mode de gestion. Toute une institution lui est même dédiée. Il s’agit du Conseil du dialogue. Le bon sens veut qu’on fasse confiance à cette institution de la République. Quant à la gouvernance électorale, la CNEI est une commission paritaire où siègent tous les partis politiques les plus représentatifs du pays depuis la portion centrale de la CNEI jusqu’à la portion locale», souligne Parfait Iloki, porte-parole du Parti congolais du travail (PCT). 
Conformément à la Constitution congolaise, la prochaine élection présidentielle est prévue au moins...

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