Enregistrement des faits de l’état civil : une caravane pour sensibiliser

Formule utilisée par la délégation du Bureau national de l’état civil du Littoral à l’occasion de la 3e journée africaine y dédiée.

Sensibiliser les populations de Douala sur l’importance des faits de l’état civil d’une part, et les délais et procédures de leur enregistrement d’autre part. C’est l’un des objectifs de la délégation du Bureau national de l’état civil (Bunec) du Littoral ce 10 août. Pour cela, elle a opté pour une sensibilisation de masse. La caravane motorisée a sillonné les grands marchés de la ville ce lundi (Grand hangar, Sandaga, Central, Nkololoun et Ndogpassi). « Nous voulons faire comprendre aux populations que même en temps de Covid-19, il faut déclarer les naissances. Nous avons choisi les marchés parce qu’ils sont des lieux de rassemblement de populations », a déclaré le régional du Bunec pour le Littoral, Jeanne Endene.
Cette autre campagne, inscrite dans le sillage de la 3e journée africaine de l’Enregistrement des faits et des statistiques de l’état civil, vient en réponse à la non-maîtrise par les populations des délais et procédures d’enregistrement des faits et actes de l’état civil. Pour Jeanne Endene, la démarche met les parents à l’abri des dépenses découlant de cette ignorance. « Nous insistons sur les délais d’enregistrement parce qu’il est important de faire enregistrer l’enfant dans l’intervalle des 90 jours prévus par la règlementation. Plus tard, ce sera compliqué et il faudra saisir le tribunal. Les parents sont parfois démunis », relève-t-elle.
Cette ann&eac...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie