Etablissement des actes d’état civil : la course contre la montre

A quatre mois de la clôture des registres d’état civil, le Bunec multiplie les actions pour améliorer le taux d’enregistrement.

Mercredi 12 août matin, au centre d’état civil secondaire de Wakwa dans l’arrondissement de Ngaoundéré 1er, quelques usagers sont installés dans la salle d’accueil et attendent d’être servis. Satou Elisabeth, âgée de 49 ans, résidente au quartier Mammar situé à cinq kilomètres de là, vient de récupérer l’acte de naissance de sa fille Inna. Elle vient à peine de voir le jour. « J’étais ici, il y a une semaine. Je reviens cette fois-ci récupérer l’acte de naissance de ma fille. Et j’ai été bien accueillie par les agents de cette mairie », affirme notre interlocutrice. A côté d’elle, Mathieu Longo-Ossé, âgé de 60 ans, cultivateur qui a abandonné ses travaux champêtres de la journée, pour faire établir l’acte de naissance  de  son  petit-fils. « C’est toujours en ces lieux que je viens toujours enregistrer les naissances de mes petits-enfants. Cette fois-ci, je suis là pour le troisième », confie le sexagénaire. Telle est l’ambiance qui règne dans les centres d’état civil dans la région de l’Adamaoua que nous avons parcourus, ces derniers jours. Malgré le contexte actuel marqué par le Covid 19, les opérations d’enregistrement des faits d’état civil se poursuivent sur le terrain malgré une timidité. « Nous enregistrons une baisse d’affluence parce qu’il faut respecter les mesures barrières. Mais, cela ne nous empêche pas de continuer à faire notre travail », explique Ousmanou Nana, officier d’état civil de Wakwa. 
Lors de la célébration de la 3e Journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil, il y a quelques jours, les responsables de l’Agence régionale du Bureau national de l’état civil de l’Adamaoua (Bunec) ont visité quelques centres d’état civil pour s’enquérir de la situation.  Notamment voir si le cap fix&e...

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