Mali : le jour d'après

L’Union africaine, la CEDEAO, l’ONU, l’Union européenne, la France, etc. fustigent la destitution de l’ordre constitutionnel malgré la main tendue de la junte aux civils.

Depuis deux jours, la communauté internationale condamne unanimement la mutinerie qui a conduit à la destitution de l’appareil politique constitutionnel au Mali. Les réactions sont empreintes d’inquiétudes. Elles redoutent l’avenir. L’Union africaine a appelé la communauté économique sous-régionale, les Nations Unies et toute la communauté internationale à « conjuguer efficacement leurs efforts pour s’opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Mali ». La CEDEAO, qui a tenté en vain et à plusieurs reprises de calmer la crise politique qui a débouché sur le coup d’Etat de mardi dernier, a suspendu le pays de toutes les instances dirigeantes de la communauté. Elle a immédiatement convoqué un sommet des chefs qui se tient ce matin par visioconférence. Déjà, le conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion en urgence hier pour examiner la situation. L’Union européenne rejette « tout changement anti-constitutionnel », estimant qu’un coup d’Etat ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise socio-politique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois. L’Allemagne a demandé aux mutins de regagner leurs casernes et la France « réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie ». 
Les meneurs de ce coup d’Etat ont exprimé l’intention de mettre en place une transition politique civile qui va préparer des élections générales dans un délai raisonnable. Ils ont également promis de respecter tous les accords internationaux.  « Nous, forces patriotiques regroupées au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l’histoire », a déclar...

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