Vente de voitures d’occasion : l’activité au ralenti

Durement affectés par les effets de la pandémie à coronavirus sur l’économie, les vendeurs attendent désespérément le retour de la clientèle et la relance économique.

Depuis l’avènement du nouveau coronavirus au Cameroun en mars dernier, les journées sont davantage longues pour certains vendeurs de voitures d’occasion. A l’instar de Stéphane, Désiré et d’autres gestionnaires d’un parc automobile à Elig-Essono. Postés à l’entrée, ils donnent l’impression d’être en panne de sujets de conversations. Lorsque nous évoquons la situation du marché de vente des véhicules d’occasion, l’un des compères emploie un ton sentencieux : « Tout est mort ! ». « Pas complètement. On survit seulement », poursuit Désiré pour justifier leur présence quotidienne en ces lieux et pour atténuer le panorama moribond précédemment décrit. La dernière opération concluante dans leur parc auto relève du souvenir. Quelques mois avant l’invité surprise nommé Covid-19
En face d’eux, Achille, par contre a parachevé sa dernière vente, il y a près de deux semaines. Il déplore une baisse d’activités de l’ordre de 80% depuis le mois de mars. Les clients sont pour l’heure une denrée de luxe. « Avant le coronavirus, ils prenaient nos contacts et nous appelaient. Maintenant, la situation s’est inversée. C’est nous qui relançons les clients », indique Stéphane d’un sourire narquois. Une absence de clientèle qui conditionne d’éventuelles mesures incitatives ou d’assouplissement de la politique des prix. « On voudrait même baisser les prix, mais il faudrait d’abord des clients », répond Achille, avec un zeste de dépit. 
Un discours et des arguments moins fatalistes du côté de Nsam. Ici, Félix admet la forte baisse de l’activité depuis la source d’approvisionnement. Pour survivre, lui et les autres gestionnaires de véhicules du parc ont dû s’adapter. Comme certains vendeurs approc...

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