Universités camerounaises : boulevard pour le haut débit

L’accord-cadre signé le 8 septembre dernier entre le ministère de l’Enseignement supérieur et la Cameroon Telecommunications permettra à ces instituions d’améliorer leur accès à Internet.

Les universités camerounaises cherchent à mieux se positionner dans l’espace cybernétique mondial. Un univers dont la survie des membres dépend des capacités technologiques de tout un chacun. Pour l’instant, le Cameroun n’est pas très bien noté dans cette épreuve. A titre d’illustration, la puissance de la bande passante dans les universités publiques, pour l’accès à Internet de très haut débit, n’est actuellement que 263 mégabits par seconde. Ceci pour un coût de 553 millions de F par an. L’accord-cadre signé le 8 septembre dernier entre le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) et la Cameroon Telecommunications (Camtel) vise à corriger ces manquements. 
Il se profile ainsi à l’horizon une plus grande capacité, mais avec des coûts réduits. Dans ce sens, la puissance de la bande passante évoquée supra devrait être multipliée par… 36 ! A contrario, le coût du mégabit, qui s’élève actuellement à 175000 F, devrait reculer à 8000 F. Soit une baisse de 95,43%. Ces projections sont exposées dans la note d’information du ministre de l’Enseignement, supérieur Jacques Fame Ndongo, datée du 14 septembre dernier. Elles permettent d’entrevoir un meilleur ratio service/prix lorsque l’accord sera matérialisé. 
L’on apprend que Camtel s’engage à fournir 9334 mégabits/s aux universités d’Etat, à l’Université inter-Etats Congo-Cameroun (Campus de Sangmélima) et au Centre national de supervision du réseau d’interconnexion des universités d’Etat. Une plus grosse vague à surfer également dans le cadre de l’interconnexion des universités, ainsi que l’extension du...

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