Marches illégales contre les institutions : les Camerounais disent « Non »

Le week-end a été marqué par la mobilisation de nombreux acteurs sociaux qui entendent voir le pays poursuivre sa marche en avant dans la paix.

C’est un week-end qui aurait pu être tout aussi singulier que les autres dans le quotidien des Camerounais, même si l’actualité de l’heure est au bouclage des dossiers de candidatures qui doivent être déposés au plus demain dans les démembrements départementaux d’Elections Cameroon (Elecam) en vue des premières élections régionales de l’Histoire de notre pays prévues le 6 décembre 2020. Si les partis politiques et les chefs traditionnels, qui sont concernés par cette échéance historique sont en effet restés mobilisés, il y a également qu’une certaine actualité n’a pas manqué d’attirer l’attention de certains acteurs sociaux : c’est la marche contre les institutions de la République projetées le mardi 22 septembre 2020, c’est-à-dire demain, par un certain parti politique, et quelques-uns de ses affidés qui a retenu l’attention de ceux-ci. Souvent classés comme couches sensibles, les conducteurs de motos-taxis, ont été en première ligne dans la mobilisation observée contre la défiance des institutions républicaines. On les a vus à l’œuvre à Douala, Yaoundé, Bangangté et dans d’autres contrées du Cameroun. S’ils sont engagés dans la course pour la mise sur pied des premiers conseils régionaux de notre pays, les partis politiques, qui tiennent à voir cette échéance se dérouler dans la sérénité n’ont pas été en reste dans ce branle-bas. En groupe ou individuellement, ils se sont prononcés contre des actes qui tendent à mettre à mal la cohésion nationale dans un contexte qui reste marqué par la poursuite de la lutte contre la pandémie du coronavirus. A leurs côtés, certains leaders religieux, des associations de femmes, des mouvements de regroupement des jeunes ont également tenu à faire entendre leurs voix.
Pour sa part, dans un communiqué qu’il a rendu public en début de semaine dernière, le gouvernement de la République, par la voix de son porte-parole, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi a été clair. Les contrevenants savent à quoi ils s’exposent en essayant de défier l’autorité de l’Etat. La loi portant Code pénal et celle réprimant les actes de terrorisme sont en effet sa...

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