Langage des signes : il faut plus d’interprètes

La 3e Journée internationale ce jour vise à sensibiliser également sur les risques d’isolement des personnes malentendantes.

Au Cameroun, l’on dénombre plus 30 000 personnes sourdes, 300 000 autres, présentant des troubles auditifs et 10 interprètes seulement pour environ 30 000 sourds selon l’Organisation camerounaise pour le développement des sourds (Ocds). Une préoccupation majeure qui interpelle les pouvoirs publics à l’introduction du langage des signes dans l’enseignement et les services publics. D’après Claudette Mvilogo, présidente d’une association de sourds muets, ces personnes sont coupées du reste de la société du fait qu’elles n’ont pas accès à l’éducation, à l’information et à bon nombre de privilèges comme tout citoyen Camerounais. Seules des personnes intéressées à leur condition se forment afin de les aider dans la rue, dans les lieux de service ou dans les coins d’attraction. Peu de services leur sont offerts et ce, malgré la politique gouvernementale visant à favoriser l’intégration des handicapés. « Afin de favoriser le contact entre sourds et entendants, des associations comme la nôtre forment des jeunes gens dans leurs communautés, question d’avoir de plus en plus de traducteurs. De même, l’accès à l’éducation est assez coûteux. Du coup, des parents ne disposant pas des moyens nécessaires préfèrent garder leurs enfants malentendants à la maison, explique Claudette Mvilogo.
Du haut de ses 24 ans, Cécile Hélène Noutcheu, sourde-muette, peine à se déplacer sans l’assistance d’un interprète. La jeune femme doit en effet, affronter au quotidien les obstacles maj...

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